«Requiem pour une ville perdue»: terreurs nocturnes

Rien ne peut empêcher Asli Erdoğan d’écrire. Même lors de ses 132 jours de détention dans la prison pour femmes de Bakirköy, à Istanbul, en 2016, ignorant si elle en sortira vivante, elle trouve le moyen d’écrire. Depuis l’époque où, jeune physicienne, elle travaillait au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), à Genève, elle écrit la nuit pour combattre la solitude, pour ne pas devenir folle. C’est ainsi qu’elle signe son premier recueil de nouvelles, Le mandarin miraculeux (Actes Sud, 2006).

https://www.ledevoir.com/lire/583337/litterature-etrangere-requiem-pour-une-ville-perdue-terreurs-nocturnes

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